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Ajouté le 6 mai 2007

Denis Barthes et Jean Paul ROY à Charlety à voir et entendre sur LaTeleLibre.fr :
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Le 1er mai 2007, Ségolène Royal avait choisi le stade Charléty, à Paris, pour organiser son plus grand meeting de campagne. Un meeting-concert avec de nombreux artistes qui défilaient sur la scène avant et après la candidate. Parmi eux Cali, Yannick Noah, Michel Delpech, Benabar…A cinq jours du deuxième tour de l'élection présidentielle, Ségolène Royal montrait qu'elle pouvait, elle aussi, rassembler les foules dans la capitale. Plusieurs dizaines de milliers de personnes étaient présentes ( près de 60 000 personnes selon les organisateurs, à l'intérieur et à l'extérieur du stade).

La candidate socialiste plaçait son dernier grand rassemblement de campagne à Paris sous le signe de la convivialité et de la musique. Après la démonstration de force de Nicolas Sarkozy deux jours plus tôt dans la salle du Palais omnisports de Bercy, où de nombreux artistes étaient venus le soutenir, elle a répondu en organisant un concert avec l'aide des chanteurs qui se sont engagés à ses côtés.

Pendant plus de deux heures avant l'intervention de la candidate, on a vu défiler notamment Leny Escudero, Michel Delpech, Grand Corps Malade, Skaï, Disiz la Peste, Cali… Après le discours, les spectateurs ont pu écouter d'autres artistes parmi lesquels Benabar, Jacques Higelin, Renaud ou Yannick Noah. L'humoriste Yvan Le Bolloch avait revêtu pour l'occasion le costume de Monsieur Loyal. Parmi les spectateurs, d'autres artistes ou personnalités avaient pris place : les acteurs Jane Birkin, Jean-Pierre Daroussin, l'organisatrice du concours des Miss France Geneviève de Fontenay, des politiques comme François Hollande, Dominique Strauss-Kahn, Jack Lang, Bertrand Delanoë, Robert Hue…
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Quand Ségolène Royal est apparue, la politique a repris ses droits sur la musique. Quand elle a commencé à parler, sous la clameur des spectateurs, il n'était plus question d'autre chose que de la campagne électorale.

Ségolène Royal a d'ailleurs critiqué avec virulence la vision de la «valeur travail» de Nicolas Sarkozy. Elle a affirmé : «La valeur travail n'est pas un artifice de discours, c'est d'abord payer le travail à sa valeur». Elle a aussi ironisé sur la critique de l'esprit de mai 68 à laquelle s'était livré Nicolas Sarkozy dans son meeting de Bercy : «Quelle mouche l'a piqué. C'était il y a 40 ans !». Elle a expliqué le choix de la date du 1er mai pour organiser ce dernier meeting parisien par le symbole qu'elle représente. Elle a voulu rendre hommage aux ouvriers, aux syndicalistes qui ont combattu pour le progrès social, à ceux «qui ont donné leur vie pour que nous puissions manifester». Elle a même affirmé qu'elle voulait une France qui «n'en rabatte jamais sur la conquête des droits sociaux» et dans laquelle la lutte contre le chômage et l'éducation seront des priorités.

Le 1 er mai au matin, Nicolas Sarkozy était dans le Finistère pour rendre hommage aux gens qui travaillent le 1er mai, les sauveteurs en mer.

Reportage : Allan Rothschild, John Paul Lepers, Henry Marquis, Frank Bayard, Bruno Martin, Matthieu Daude et Julie Lalande.

Merci à Aurélien M. de m'avoir transmis ce lien.




Dernière modification le 16/09/2013 à 22:14


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