Ajouté le 19 août 2007

Marie, Nonna, la vierge et moi
Film français (1999). Drame. Durée : 1h 20mn.
Date de sortie : 02 Février 2000
Avec Maia Morgenstern, Dominique Bettenfeld, Samuel Jouy, David Saracino, Gaela Le Devehat
Réalisé par Francis Renaud
Réalisation, production, distribution
Réalisateur Francis Renaud
Producteur Franck Vager
Hélène Vager
Scénariste Francis Renaud
Stéphan Guérin-Tillié
Christophe Lamotte
Production La Sept, France
Le Bureau, France
Distribution Caro-Line Distribution, France
Acteur(s)
Maia Morgenstern : Nonna
Dominique Bettenfeld : Daniel
Samuel Jouy : Jeff
David Saracino : Tonio
Gaela Le Devehat : Marie
Julia Vaidis-Bogard : Céline
Pascale Oudot : Martine
Philippe Nahon : Marcel
Jean-Luc Caron : M. Rémond
Equipe Technique
Directeur de la photographie Bruno Delbonnel
Compositeur Noir Désir
Monteuse Jacqueline Mariani
Synopsis
Dans une vallée minière de l'est de la France, quelque part en Lorraine, de nos jours, Tonio, Jeff et Chico, en quête de combines, cherchent à faire fortune, de paris gagnés en raves réussies. Tonio, 23 ans, et Marie, 18 ans, s'aiment. Il est garagiste, elle est employée de la ville et subvient aux besoins de sa mère, Nonna, immigrée roumaine, qui vit recluse, dans ses vapeurs d'alcool. Le soir de son anniversaire, Nonna apprend à sa fille qu'elle est un accident et que son père n'est pas celui qu'elle croit être. S'ensuit une course infernale pendant laquelle Tonio et Marie rêvent de quitter cette vallée dévastée et échapper à leur quotidien. Grâce à Tonio et ses amis, le rêve pourrait devenir réalité. L'organisation d'une immense rave-party clandestine et le trafic de voitures auquel ils se livrent sont les promesses d'un nouveau départ... et la chance de gagner assez pour prendre le large. Tous veulent croire dans la réussite de leur projet, mais le retour de Céline, l'ex petite amie de Tonio qui est prête à tout pour le récupérer, risque de tout compromettre...
(Source : unifrance.org)
BO / Les titres de Noir Désir :
- L'homme pressé
- Comme elle vient
- Septembre en attendant
L'avis de la presse
Le Nouveau Cinéma - Maxime Roche
Dans les moments où le film souffle, Francis Renaud révèle son besoin de tendresse, et avoue sa faiblesse. Il apprend ainsi à respirer, à regarder ses comédiens et parvient même à être touchant.
Première - Virginie Apiou
(...) la personnalité de ce comédien (...) devenu réalisateur se voit surtout dans le choix des cadres, de sa lumière et de ses couleurs (...) plutôt que dans son scénario. Les personnages manquent d'épaisseur et véhiculent pas mal de clichés (...)
Libération - Philippe Azoury
Bancal, caricatural, momentanément ridicule, noyé dans l'imagerie mais capable d'emballement colérique, de crise de nerfs qui bazarde le social attendu pour un grand numéro d'ego (...)
Fluctuat.net - Anne-Laure Bell
(...) le réalisateur tente, recherche et prend des risques, ce qui conduit certes à de nombreuses maladresses – pour le moins normales dans un premier film - pourtant il réussit à nous attendrir (...)
Le Monde - Jacques Mandelbaum
(...) le film s'efforce, assez maladroitement, de donner le sentiment. Cette inefficacité est due à la naïveté d'une mise en scène parasitée de réminiscences hétéroclites, et qui fonctionne sur le mode de la signalétique davantage que sur celui de l'incarnation.
Télérama - Louis Guichard
(...) le premier long métrage de Francis Renaud (...) cumule avec fougue une multitude d'intentions disparates (...). Tout cela fait peut-être un peu trop et se juxtapose au lieu de se fondre vraiment.
Les Cahiers du Cinéma - Jean-Sébastien Chauvin
(...) ce regard brut n'est pas pour autant un regard juste. Personnages et situations n'échappent pas à la caricature.
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